Nous entrons dans une ère où un nouveau type de technologie chamboulera l’existence humaine.
Les idées évoquées dans ce post sont personnelles, je vous propose de les critiquer sans hésitation. Il serait très intéressant de débattre sur le sujet !
Un ebook/livre est en cours de rédaction sur ce sujet. Ce post ne contient donc pas l’ensemble des idées qui seront prochainement abordées dans le livre. Il est donc, un « aperçu ».
Préface.
Tiens, vous parlez de conscience artificielle, pas d’intelligence artificielle ?
Effectivement, vous l’aurez peut-être remarqué, il est ici sujet de la conscience artificielle.
L’intelligence artificielle me semble déjà obsolète ou le terme mal employé pour certains.
Par définition l’intelligence est :
« Aptitude d’un être humain à s’adapter à une situation, à choisir des moyens d’action en fonction des circonstances ».
Or cela, ça existe déjà ! Et le terme « humain » pourrait très bien être remplacer par le terme « robot » sans que ça ait d’influence sur la définition. Par exemple, prenons un algorithme de reconnaissance de lettres/chiffres (caractères) manuscrits.
L’algorithme est capable quelque soit la manière dont la lettre est écrite, et ayant préalablement appris comment s’écrivaient une multitude de lettres, de choisir la lettre correspondante.
On voit donc que le terme « intelligence artificielle » n’est pas très précis et plutôt réducteur, et que l’on parle bien plus volontier de conscience artificielle, définie par :
« La capacité de se percevoir, s’identifier, de penser et de se comporter de manière adaptée. ».
Je donnerais pour exemple le fait que la conscience de la machine est l’algorithme écrit par l’homme qui a voulu réaliser le programme. C’est lui qui rédige la logique du programme.
Les définitions proviennent de larousse.fr.
Une nouvelle période de l’histoire.
Il y avait les temps modernes, le contemporain, et dès lors que le test de Turing sera franchit, très certainement les historiens créeront un nouveau terme pour notre époque.
La renaissance est définie comme tel : « la fin du XIVe au début du XVIIe siècle qui voit une profonde transformation et un grand renouvellement social, culturel et artistique« .
Peut être donc la nommer : « La renaissance artificielle. ».
Indications pour la suite.
Si j’utilise le futur comme temps de conjuguaison, ne voyez pas là une pédance de ma part mais le fait qu’il serait lourd d’écrire chaque phrase au conditionnel. Prenez donc le futur au conditionnel !
(Par exemple, « ça sera un fait ». devrait être pris comme « ça serait probablement un fait ».).
Dans la suite de cet article, nous utiliserons principalement deux termes que je vais définir. Ils sont à définir car si nous arrivons un jour (certainement très prochainement) à créer une conscience artificielle (CA), elle aura par définition les mêmes capacités cognitives qu’un humain. Il faudra donc trouver un moyen de définir les deux.
- Humain pure : objet composé de matière organique, conçut de la manière dont les mammifères le font et dont la conscience est le fruit de l’agencement de neurones organiques.
- Pourquoi pure et non pure ? Nous pouvons imaginer que les intelligences artificielles un jour soient capables de reproduire un corps humain, avec une conscience sur-développée (autre chose que des neuronnes organiques). Peut-être trouveront-ils un intérêt à garder de la matière organique ?
- Robot : objet conçut artificiellement, c’est à dire majoritairement avec de la matière non-organique et sans procédé de reproduction mammifère, dont la conscience est le fruit d’un programme binaire.
- Je réduis le type de conscience des robots à un programme binaire (synonyme : programme informatique) car même si nous utilisons dans le futur de l’informatique quantique, qui ne fonctionne pas de base avec des programmes binaires, il est peu probable que nous abandonnions l’ensemble des logiciels écrits pour des ordinateurs binaires.
C’est pourquoi les scientifiques d’informatique quantique tentent d’assurer la compatibilité d’un programme binaire sur un processeur quantique.
- Je réduis le type de conscience des robots à un programme binaire (synonyme : programme informatique) car même si nous utilisons dans le futur de l’informatique quantique, qui ne fonctionne pas de base avec des programmes binaires, il est peu probable que nous abandonnions l’ensemble des logiciels écrits pour des ordinateurs binaires.
Quel type de conscience artificielle ?
[…]
Il sera donc nécessaire que la conscience artificielle puisse intéragir physiquement avec l’extérieur.
De nouveaux métiers, de nouvelles matières à l’école.
Tous les métiers cités sont potentiellement réalisables tant pour les humains que pour les robots. La période d’apprentissage pour chacun des deux objets est seulement plus favorable à l’un qu’à l’autre.
Métiers humains.
- Philosophe informatique et éthique :
- Les intelligences artificielles vont un jour naître comme les enfants de nos jours et depuis la nuit des temps. Ces IA vont devenir omniprésentes. Et les développeurs ne devront plus simplement être capables de coder, mais de réfléchir à l’essence de l’humain, afin de créer les intelligences artificielles les plus abouties.
- L’éthique comme nouvelle matière et certification d’Etat. Les institutions sensibiliseraient les élèves dès leur plus jeune âge et les développeurs seraient forcés de décrocher une certification d’Etat sur l’éthique pour développer en conformité avec la loi des intelligences artificielles.
- Professeur d’éthique.
- Expert/Certifieur éthique d’Etat. Viendrait vérifier que les actions réalisées par des robots entrent dans le cadre de l’éthique définie par la loi.
- Expert législatif des nouvelles technologies.
Métiers pour conscience artificielle.
Actuellement surtout utilisé dans les métiers répétitifs, les robots occuperont bientôt des métiers de plus en plus techniques.
- Ingénieur en médecine prédictive :
- Développer les algorithmes qui permettront de prévenir les maladies et de trouver des médicaments adaptés à la pathologie du patient : créer des traitements personnalisés.
- Chauffeur :
- Des expérimentations sont déjà en cours dans le domaine du transport autonome de biens.
De nouvelles politiques sociales.
- Les CivicTechs seront très dévelopées :
Les CivicTechs sont toutes les technologies en relation avec la vie politique. Par exemple : pour voter une loi, on pourra faire un référendum en ligne où chaque citoyen pourra s’exprimer. Beaucoup de startups se lancent sur ce marché actuellement.Aujourd’hui d’ailleurs, ce ne sont pas des problèmes techniques, techonologiques qui freinent ces technologies, mais la loi. Car la peur du changement, de l’inconnu est bien présente dans les têtes de nos gouvernants. - Votre patron sera peut-être un algorithme. Il y a peu de temps, une entreprise chinoise a nommée à son conseil d’administration, un algorithme d’IA.
- Nos professeurs seront peut-être des algorithmes. Aujourd’hui déjà, le projet Voltaire (apprentissage de l’orthographe) a mis en place une IA pour nous apprendre à ne plus faire de fautes d’orthographe. Et ça fonctionne super bien. Ils clament que l’efficacité de leur enseignement est 40% plus rapide qu’un enseignement classique.
Davantage de tolérance :
Les hommes sont par nature violents. Les robots sont (normalement) conçus par nature pour ne pas faire de mal aux hommes. Mais comme tout Être apprenant quelque chose, les robots feront des erreurs, parfois qui sembleront impardonables. Mais ils auront réagit comme tout humain par instinct (par ce que leur « conscience » leur aura dit de faire) et non pas par volonté de nuire.
C’est pourquoi les humains devront pendant un moment (durant la période d’adaptation des intelligences artificielles primaires aux intelligences artificielles « adultes ») être davantage tolérant, et faire preuve de patience.
Il ne faudra surtout pas leur crier dessus, car ils seraient alors éduqués par la haine et il est bien plus compliqué de ré-enseigner quelque chose à quelqu’un que de lui apprendre.
Préserver les robots de l’horreur pendant leur période d’apprentissage (d’enfance) pour qu’ils ne reproduisent pas ce qu’ils ont vu. Mais surtout les acceueillir et les éduquer dans un cadre de vie excempt de violences.
Un nouveau type de capitalisme :
Le capitalisme d’information. L’information va coûter de plus en plus cher. Je veux dire, l’information de qualité.
Des programmes de plus en plus puissants seront capables de nous fournir de plus en plus de « vérités ».
La capacité à stocker un nombre inimaginable d’informations coûte très cher et la traiter (la recherche) encore plus.
Si de très grandes firmes transnationales venaient à s’emparer de telles systèmes, ils imposeraient leurs prix, certainement exorbitants.
Le capitale humain. C’est à dire l’ensemble des connaissances que l’humain possède, développe et ses capacités d’adaptation à de nouveaux contextes.
De nouvelles technologies de stockage de l’information et de l’énergie.
Le gros problème de nos jours (2017), c’est notre capacité à stocker l’énergie. Nous ne sommes pas en mesure de le faire. Si nous comparons la capacité massique d’une batterie et celle d’un réservoir d’essence, on se rend compte que l’énergie stockable dans une batterie est ridicule (10 fois moins).
Concernant le stockage de données, d’informations, les capacités de nos supports de stockage sont aujourd’hui là aussi ridicules. Les grand centres de données utilisent les bandes magnétiques pour l’archivage (donc gravables uniquement une fois et lisibles). Il est l’un des support de stockage les moins onéreux, de faible taille et pouvant stocker énormément de données : jusqu’à 50To par bande, soit 50 000 Go.
Cependant, le problème est également la durée de vie !
- DVD : 3 ans.
- Le disque dur : 6-7 ans.
- Les mémories flash (USB/SSD…) : 10 ans.
- La bande magnétique : 20 ans.
- Le papier : 1000 ans.
- La pierre : 10 000 ans.
- L’ADN : 100 millions d’années : de l’ADN retrouvé sur une race de cheval a permis de se rendre compte qu’un gêne avait était conservé pendant 100m d’années dans le patrimoine génétique de l’animal.
Archiver c’est bien, mais pouvoir réécrire sur un support de stockage, c’est quand même vachement plus utile.
Nos composants réécrivables (disque dur, mémoires flash) ont aujourd’hui une faible durée de vie.
L’ADN pourrait devenir dans les années à venir, l’une des plus grandes avancées sur le stockage de données.
Le principe est simple : on convertit les 0 et 1 des programmes informatiques en ACTG, les lettres de l’ADN. On les fabrique en laboratoire et HOP, on a de l’information stockée, peu chère.
Le problème de l’ADN aujourd’hui est que le procédé est bien trop onéreux. Mais c’est au stade de recherche, on peut espérer voir des lecteurs d’ADN un jour chez nous!
Une nouvelle épreuve philosophique pour l’homme.
Vie
Relations Humains/Robots.
Imaginons qu’un humain tombe amoureux d’un robot. A un moment, on peut imaginer pour l’humain que cette histoire chamboulerait son esprit avec à un certain stade de la relation, l’impossibilité physique d’agir de la même manière qu’avec un autre humain (relations sexuelles, avoir un enfant).
Mais on peut tout de même penser qu’une relation de ce genre est possible, ce n’est pas de l’ordre de l’inimaginable : une relation non charnelle, ou même charnelle mais sans possibilité d’avoir un enfant provenant de sa propre chaire. Et puis même si le robot est un jour détruit, il aura été possible au préalable d’avoir fait une sauvegarde de sa mémoire pour la réintégrer dans un nouveau corps.
En revanche, si un robot aime un humain, qu’il y prend de l’attachement. Lors de la mort de l’humain, qui sait ce que le robot pourrait « ressentir » ou bien faire (se suicider par exemple).Une telle situation serait malheureuse, et le robot s’attachant à plusieurs humains dans sa vie, ou s’ayant été attaché qu’à une seule personne, vivra des expériences de rupture tout comme l’humain en vie.
Mort
Et si un robot disait, sur le point de mourir « Je suis, j’ai existé. » ?
Rivaliser face aux intelligences artificielles.
Le processus d’évolution de l’homme prend des millions, des milliards d’années. Il est évident que les consciences artificielles nous dépasseront en terme de capacité physique et morale en quelques temps.
Tant que les CA respectent la race humaine, il n’y a pas de soucis. Mais si pendant une période elles ne nous vouent plus aucun respect, il faut que nous soyons capables de rivaliser face à eux.
- Mémoires de substitution / Extension de mémoire.
Être capable de rapidement stocker de l’information et de la retrouver en un instant est fondamental.
Vous utilisez déjà des technologies de substituion de mémoire tous les jours ! Par exemple pour prendre des notes.
Mais la recherche en bio-technologies sera fondamentale pour trouver de nouvelles manières de stocker de l’information et de la retrouver, toujours plus rapidement. - Exosquelettes.
Décupler nos capacités physique. L’enjeu est d’utiliser les exosquelettes non pas pour qu’ils nous soutiennent totalement (risque d’atrophie des muscles), mais pour qu’ils décuplent nos capacités physiques sans altérer nos muscles.
Une nouvelle monnaie pour les humains.
Le temps et l’information. Le temps est ce qui nous différencie le plus entre un ordinateur/robot et un humain. Et bien que nous ayons parlé de la faible durée de vie des composants de stockage, eux, sont capables de très rapidement acquérir, stocker et échanger de l’information.
La nouvelle monnaie serait donc une unité d’information par unité de temps :
– « Voici votre baguette, cela vous fera un cours de mathématiques à dispenser dans la semaine. ».
Ou pour deux robots qui parlent :
– « Voici votre recharge, cela vous fera 34 informations en une seconde. ».
Une nouvelle notion de l’argent.
Il suffit qu’un seul robot ait appris quelque chose, comme par exemple à quoi ressemble un chat, pour que n’importe quel robot puisse l’apprendre en quelques (micro-)secondes. Cela est dû au fait que les robots, contrairement aux humains, disposent d’un support de stockage sur lequel on peut lire et écrire quand on le veut, en sélectionnant ce qu’on veut en quelques micro-secondes.
Ainsi, les robots pourraient apprendre uniquement en envoyant les données qu’ils ont précédemment acquises.
Tout cela rendrait les humains bien obsolètes : les études prennent en France en moyenne 18.2 ans par personne.
Et si la variété d’informations qu’un humain peut apprendre et l’adaptabilité des humains face à des contextes différents est bien meilleure que celles des robots, cela ne durera certainement pas, et un seul robot qui aura appris quelque chose pourra le transmettre à un autre en quelques secondes.
Soit la capacité d’un robot à apprendre en dix secondes tout ce qu’un humain aura appris en 18.2 ans d’un ratio de 0.000000017423 % ! Super !
Regardez par exemple : pour vous donner mon avis sur la conscience artificielle et que vous vous en fassiez une idée, je dois écrire au moins 4 pages que vous serez forcés de mettre +/- dix minutes à lire. Les robots eux, pourront communiquer leurs avis en un claquement de doigt.
Tout ça pour dire que l’argent tel que nous le connaissons aujourd’hui n’aura plus vraiment de sens pour les humains, et que l’information par unité de temps sera l’unité fondamentale de l’échange.
Du temps gagné pour les humains.
Si les robots produisent en majorité les richesses nécessaires aux humains, vers quoi l’humain pourrait-il se tourner ?
De nombreuses études démontrent que le travail, la production personnelle est une part très importante de l’épanouissement de l’humain. On pourrait donc penser que le développement des robots nuirait à l’épanouissement de l’humain.
Mais ne pourrais-t-on pas à la place, avec tout ce temps, l’utiliser à un développement philosophique de conscience ? En tous cas, c’est ce que je vois avec les métiers que j’ai proposés, tous basés sur l’éthique et donc la philosophie.
La fin du programme.
Une intelligence artificielle est programée, sûrement même pourra-t-elle se reprogrammer. Mais possède un agencement de composants (hardware/software) de telle sorte à ce qu’une forme, un corps soit mis en mouvement.
Notre cerveau, nos neuronnes, se développent, s’agencent, jusqu’à ce que l’on puisse « prendre conscience ».
Mais à accumuler autant de connaissances, l’IA étant capable de traiter des millions de milliards d’informations à la seconde alors que nous ne sommes capables d’en traiter que quelques unes à la fois, jusqu’où sa puissance de calcul pourrait-t-elle la mener ?
Peut-être décidera-t-elle de se suicider, se considérant trop dangereuse, ou comme ayant trop de pouvoir.
Mais pour atteindre un tel degré d’intelligence, l’IA sera forcée de passer par la période d’apprentissage, où elle pourra commettre d’audieux actes comme ceux fait par nos prédécesseurs.
Car elle voudra tester par elle-même, tout comme les hommes veulent tester par eux-même leurs théories. Ainsi, il est important d’apprendre l’histoire à ces IA.